( 5 mai, 2014 )

les articles de la presse algérienne

lors de l’assassinat de mes sœurs, toute la presse nationale était consternée.

Le lieu de l'assassinat , sortie de la cité CNS - Chevalley -

Le lieu de l’assassinat , sortie de la cité CNS – Chevalley -

 

( 5 mai, 2014 )

Rachida , La Kamikaz

Rachida

( 5 mai, 2014 )

Houria ,Meriem pour les intimes

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( 4 mai, 2014 )

Rachida Hammadi, yasser arafat et ses collegues ( ENTV)

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( 25 septembre, 2008 )

Rachida Hammadi femme courage des années 1990

           dsc003501.jpg    Ce tableau offert à Djenane El Mithak par la Coalition Mondiale de la Paix à ma soeur Rachida Hammadi, sous l’egide de l’Unesco , a titre posthume pour son courage . Elle a été elue femme des années 1990 , femme courage, avec Ighil Ahriz etc… 

                                                           Par H.Djamal. 

( 20 septembre, 2008 )

Journaliste Algerien 1988-1998

                  »Je ne suis pas historien » disait t’il ? suite  à un livre ecris par Lazhari labter sur l’assassinat de journaliste pendant la decennie noire. Son auteur que j’ai connu pendant que notre association ANFAJAT  activait et commemorait chaque date d’assassinat et que lui meme n’assistait que rarement aurait pu s’informer avant de se lancer  à raconter des assassinats que seul lui connait (?!!) . Est ce ecrire pour ecrire ? Ou ecrire pour dire la verité ? 

               En tous les cas, l’ANFAJAT par son bureau a émis une declaration en ce sens dont voici l’integralité:  

 » A propos du livre journalistes algeriens 1988-1998. de lazhari labter ».

frustrés, offusqués, indignés aujourdhui que nous sommes nous les familles des journalistes assassinés par les terroristes par ce livre de lazhari labter qui vient de paraitre chez la prestigieuse edition Chihab sur les journalistes assassinés pendant la periode la plus cruciale et dure qu’ont eu à vivre ces valeureux et immortels âmes, qui par leur sang ont ecris et laissé une histoire des plus honorable à l’Algerie , au monde entier et à la presse , par leur combat contre l’obscurantisme et la barbarie .

En effet, ce livre qui n’a rien d’un livre dans son contenu, ne vehicule dans ses lignes et phrases que des mensonges et diffamation sur les circonstances et sur les auteurs de l’assassinat des journalistes. Son auteur n’a fait que les decoupage d’article de journaux pris sur le chaud e l’attentat au jour meme, parfois sur des informations de journalistes qui ne verifient  meme pas leur source, preuve à l’appui , l’auteur allant jusqu’a inventer ou incriminer des personnes qui n’ont rien a voir avec l’assassinat de tel ou tel journaliste. 

L’association nationale des familles de journalistes assassinés par le terrorisme ( ANFAJAT) qui etait la seule en compagnie dequelque directeur de journaux les plus courageux a s’occuper des familles et les commemoraient , a beaucoup fait pour savoir par qui et comment ont été assassinés ces journalistes et travailleurs des medias et detenir de leur famille les reelles circonstances sur leur assassinat et leurs qui n’etaient autres que ces integristes barbares.

Au devant de ce fait , il aurait été plus judicieux de prendre  la peine decontacter soit les familles des victimes ou l’association ANFAJAT avant de publier un ouvrage qui pourrait fausser l’histoire et toucher la sensibilité des familles deja meurtrient dans leur chair et ame.

Lazhari labter, a basculé dans des scenarios hollywoodiens que seul lui imagine. Laissons les dormir en paix car mentir sur leur mort c’est les assiner une deuxieme fois. Quant à leur famille, elles sauraont coi faire et entreprendre en de pareils cas. »

Declaration integrale de l’ANFAJAT  remise au journal El Watan le 04 janvier 2006.                             Par H.Djamal .                 

 

                                                     

 

( 5 septembre, 2008 )

Mohamed, pere de Rachida et Houria Hammadi

         dsc02876.jpg   Avec un peu de recul, je me suis mis à écrire, à feuilleter les écris de la presse nationale des années de la décennie noire. J’écris bien sur ce qui m’a fait mal à moi ou à ma famille. Je me souviens que dans le journal liberté du 21 Mars 1995, sois le lendemain  après l’acte odieux perpétré contre mes deux sœurs Rachida et Houria  Hammadi, Said Dahmane un journaliste du quotidien liberté avait écris sur mon père, je cite intégralement «  fonctionnaire de police à la retraite, très éprouvé par les conséquence de sa maladie (diabète)…. » Cette fausse information a fait tache d’huile. Car lors de l émission «  Expression Directe »  de la Chaîne de télévision française France 2  en date du 26 février 1998  qui traitait de l’assassinat des journalistes martyrs de la presse, la même information  fausse a été véhiculée par le journaliste de cette chaîne. D’ailleurs il m’a fallu  écrire à cette chaîne française deux jours après  pour  une mise au point. 

                     Mon défunt père mort en 1996 de chagrin et de tristesse, était un ancien moudjahid, invalide de guerre de libération puisque il a reçu une balle dans la tête et deux autres aux épaules, était un employé en qualité de chauffeur d’engin à la cimenterie de Rais Hamidou et n’a jamais été dans le corps de sûreté nationale. Ca aurait été un grand honneur pour nous si c’était le cas. Car notre foi et devise c’est servir son pays… 

                                          Ecris par H.Djamal                      

( 30 août, 2008 )

Rachida la journaliste « kamikaz »

             

 images11.jpg   Lorsqu’elle est née, le 31 aout 1963 à El biar, elle avait tout pour déranger.  Même mon père qui  voulait d’un garçon après Houria qui était la quatrième des filles  et la cinquième après moi. Si frêle, ne pesant que 2 kg 800 à la naissance  Rachida grandie dans une famille humble et très unie qui habitait la Cité Cns. Son premier pas scolaire le fait à l’école primaire de clairval.             

              Détentrice d’un magister  en droit international, ce bout de femme se lance dans l’information. Grace à sa sœur Houria qui travaillait à l’Enterprise Nationale de la Télévision Algérienne elle fut recrutée  en 1988 et débuta  dans Madjelt El Mar‘a.  A cette époque là, l’Algérie  faisait les premiers pas en  démocratie. La chute du l’union soviétique, le mur de Berlin, la révision de la constitution et le multipartisme. Les années  90 furent les années les plus critiques. Cette démocratie naissance se heurte déjà  à ce que l’on appelle aujourd’hui, l’islamisme et l’intégrisme. La rue  parle de partis. La violence s’installe et le terrorisme gagne du terrain. 

              Les assassinats ciblés d’intellectuels se font de plus en plus entendre, la corporation journalistique n’est pas épargnée elle aussi, ainsi tombe le premier écrivain journaliste  Tahar Djaout et la liste est longue. 

               Rachida Hammadi, est la première femme journaliste  de l’ENTV à être assassinée. Un 20 Mars 1995.

               Accompagnée de sa sœur Houria, surnommée Meriem, secrétaire dans la même boîte, Rachida, comme tous les matins, s’apprête en ce début de journée du 20 mars 1995, à se rendre au siège de la télévision nationale où elle travaille comme journaliste. Il est 8h 20 et devant leur domicile, situé à la cité Rostomia (ex-Clairval) de Chevalley, sur les hauteurs d’Alger, le chauffeur de la voiture de service qui les accompagne tous les jours au travail attend depuis quelques minutes. Mon  père, qui a pris l’habitude, depuis que les assassinats de journalistes se sont multipliés, de regarder à l’extérieur pour s’assurer qu’il n’y a rien de suspect, n’était pas la ce jour. Il aurait pu peut être remarqué  la voiture de type Lada break de couleur rouge stationnée juste en face de la cité, de l’autre côté de la route. Lui qui est un invalide de la guerre de libération nationale et commissaire politique à cette époque*. La circulation est particulièrement dense dans ce quartier encombré. La vigilance la plus extrême peut être prise en défaut tant le ballet infernal des voitures qui passent, qui s’arrêtent ou qui démarrent est incessant. A peine les deux sœurs ont-elles pris place dans la voiture de service qu’un jeune homme armé, qui s’était mêlé à la foule des étudiants attendant leur transport à l’arrêt des autobus universitaires, s’approche du véhicule de service dont le chauffeur marque un temps d’arrêt avant de quitter l’esplanade de la cité et de se couler dans le flot des voitures. Arrivé au niveau du véhicule, il sort son arme automatique et ouvre le feu, visant la journaliste et sa sœur. Houria, qui a remarqué le manège tente, dans un geste désespéré, de protéger sa sœur en la couvrant est tuée sur le coup. Atteinte de plusieurs balles dont une à la tête, Rachida sombre dans le coma. Son forfait accompli, le tueur rejoint ses deux complices qui l’attendent dans leur véhicule, moteur en marche. A l’hôpital le plus proche où elles ont été évacuées, les médecins tentent l’impossible pour sauver Rachida qui lutte contre la mort. Les balles sont retirées du corps, mais celle qui s’est logée dans la tête nécessite des moyens dont l’hôpital de Beni Messous ne dispose pas. Transférée à l’hôpital militaire de Aïn-Naâdja, mieux équipé, Rachida est immédiatement prise en charge par des médecins qui tentent de l’arracher des griffes de la mort. Alors que sa sœur lutte toujours contre la mort, Houria est enterrée au cimetière de Béni Messous. Elle avait 36 ans. Devant l’impuissance des médecins à extraire la balle qui s’est logée dans sa tête, le 26 mars, la décision est prise de transférer Rachida à l’hôpital parisien du Kremlin-Bicêtre. Malheureusement, les médecins parisiens échouent aussi dans leur tentative désespérée de la ramener à la vie et Rachida décède dans la nuit du 30 au 31 mars. A l’âge de 32 ans. C’est la première femme journaliste assassinée.” 

( 29 août, 2008 )

Rachida Hammadi l’eternel journaliste reporter.

                          » Oh mal d’ou es tu venu ? Tu m’as choisi moi qui ai déja mal pour me faire du mal. Tu m’a pris ce que j’avais au monde.Dans ce monde j’avais deux colombes, elles etaient si heureuses et ne voulaient aucun mal.Elles s’aimaient et nous les aimons et nous n’avons jamais aimé le mal, et le mal…nous a choisi pour nous faire du mal …. »

 Oh Mal je ne t’oublirai Jamais ….  

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A mes deux soeurs Rachida journaliste reporter journaliste de la Television Algerienne (ENTV) et Houria Hammadi secretaire dans la meme Entreprise. Victime d’attentat terroriste un 20 Mars 1995.

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